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Kédochim - קדשים

Parmi les lois de la Torah il ne nous est pas permis de faire un classement, de considérer l'accomplissement de telle MITSVAH , plus important que de telle autre. Cependant, plus d'une fois, nos Sages se sont posés la question 
 
 
Quelle loi de la Torah est-elle à même de résumer le but qu'a recherché l'Eternel en nous faisant connaître les règles de vie que contient son message ? 
 
 
Rabbi Akiba, se faisant le porte-parole de nos Sages, répond : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même ", voilà le grand principe de la Torah toute entière. 
 
Dans toute notre vie nous ne devons pas avoir d'autre but que l'observance de cette MITSVAH . Les autres commandements ne sont là que pour nous aider et nous entraîner à mieux accomplir ce grand devoir d'amour". 
 
 
Toutes nos actions, en effet, doivent avoir en vue le bien-être des hommes. Tous nos efforts, notre propre perfectionnement même, doivent tendre à augmenter en nous la dose d'amour que nous pouvons distribuer autour de nous.  
 
Tous les jours de notre existence, nous nous devons de semer autour de nous, du matin au soir, des graines de bonheur et de les arroser d'amour pour qu'elles germent et produisent à leur tour des fruits. 
 
 
Aimer le prochain c'est respecter sa personne, sa vie, ses biens, ses convictions, sa personnalité. 
 
Aimer son prochain, c'est l'encourager, l'aider, le soutenir. L'aimer comme soi-même, c'est tendre à obtenir pour lui tout ce que nous désirerions obtenir pour nous-mêmes; c'est le considérer comme un autre soi-même qui a les mêmes désirs, les mêmes besoins que nous; qui a droit au même respect, à la même justice, au même amour que nous, quelles que soient sa couleur, sa foi, ses opinions. Tout cela uniquement parce qu'en tant qu'homme il est indubitablement notre frère, égal à nous en tous points. 
 
 
Et s'il arrivait que nous, de notre côté, nous nous contentions de peu et acceptions que l'on ne nous respecte pas, nous n'aurions pas pour autant le droit d'exiger de notre prochain qu'il sacrifie, lui aussi, comme nous le faisons, les droits imprescriptibles de la personne humaine. II nous faudrait, dans ce cas-là, lutter pour qu'il obtienne lui, ce que nous méprisons nous. Oui, l'amour peut être capable de telles exigences pour le bonheur de l'autre.  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 30.04.2008