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La dixième plaie va bientôt s'abattre sur l'Égypte, car Pharaon s'obstine toujours à ne pas laisser partir les Hébreux. Après la neuvième plaie, le souverain égyptien a même été jusqu'à chasser Moise de sa présence en lui défendant, sous peine de mort, de se présenter une nouvelle fois devant lui (10, 28).  
 
Les difficultés qui s'élèvent sur la route de leur affranchissement n'empêchent cependant pas les Hébreux de se préparer en toute confiance, sur l'ordre de Dieu, à quitter bientôt la terre d'esclavage. 
 
 
Avant de s'éloigner en colère de chez Pharaon, Moïse a encore le temps de prédire à celui-ci l'arrivée de la dixième plaie, qui sera le signal effectif de la libération des Hébreux, et de lui faire comprendre qu'ils partiront tous, hommes, femmes et enfants, avec tous leurs biens, ce que le souverain égyptien avait refusé d'accepter jusque-là. Et Moïse, à la fin de cette ultime entrevue, ajoute : " Quand cette dixième plaie se sera abattue sur l'Egypte, tes serviteurs viendront auprès de moi me supplier en disant: Partez, toi et ton peuple ! " (I I, 8). 
 
 
Cette dernière remarque de Moïse est étonnante: de quels serviteurs s'agit-il donc ? Dans la réalité, ne voyons-nous pas plus tard, Pharaon, malgré toute la fierté et toute la morgue qu'il a affichées jusqu'ici venir lui-même chez Moïse ? 
 
Oui, c'est bien cet homme intransigeant qui se rendra auprès de Moïse et d'Aaron pour leur annoncer sa défaite et leur accorder l'affranchissement de leurs frères (12, 31). Pourquoi alors Moïse, qui s'adresse ici directement au Pharaon, lui parle-t-il des " serviteurs " et non du roi lui-même ? 
 
 
Moise sait qu'il a un avantage sur Pharaon : il sait qu'avec l'aide de Dieu sa victoire est assurée et la libération des Hébreux un fait accompli. II pourrait donc, à l'avance, jouir de la défaite de son adversaire et l'humilier. Mais il a le respect de l'homme qu'est son ennemi; il ne tient pas, le sachant vaincu dès maintenant, à l'abaisser et à lui annoncer qu'il viendra lui-même signer sa défaite.  
 
Aussi a-t-il à cœur, même à un tel moment, où Pharaon, lui, n'hésite pourtant pas à lui parler durement, à ménager l'amour-propre de son adversaire et à lui signaler que ce seront ses serviteurs et non lui qui viendront chez lui signer la capitulation de l'Egypte. 
 

 

(c) Hakol Hatorah - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 5.01.2008